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Rapports État-paysannerie en Chine, Les problèmes du San Nong et les pratiques des acteurs dans les campagnes
après 1978 à partir d'études de cas du Nord-Shandong et Henan
EAN13
9782874630156
ISBN
978-2-87463-015-6
Éditeur
Presses Universitaires du Louvain
Date de publication
Collection
Thèses de la Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication
Nombre de pages
350
Dimensions
16 x 5 cm
Poids
562 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Fiches UNIMARC
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Rapports État-paysannerie en Chine

Les problèmes du San Nong et les pratiques des acteurs dans les campagnes après 1978 à partir d'études de cas du Nord-Shandong et Henan

Presses Universitaires du Louvain

Thèses de la Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication

Offres

Où en est la Chine d'aujourd’hui ? Quels problèmes rencontre-t-elle depuis
1978 quand la réforme économique est mise en oeuvre d’abord dans les milieux
ruraux? Derrière la croissance remarquable de l’économie chinoise pendant plus
de vingt ans, il est important d’explorer les rapports État-paysannerie par
problèmes du San Nong, une abréviation en chinois de la paysannerie (
_Nongmin), la campagne (Nongcun)_ et l’agriculture ( _Nongy) e_ t par les
pratiques des acteurs (leurs motivations et initiatives). Les problèmes du San
Nong, résumés comme suit : « les paysans sont misérables, les campagnes sont
pauvres et l’agriculture est en danger », proviennent à la fois des politiques
de l’État et des réactions ou des initiatives des paysans. Malgré la nouveauté
de ce terme (1996), les problèmes de la paysannerie, de la campagne et de
l’agriculture existent déjà depuis des siècles. Ils sont une problématique des
rapports État-paysannerie. La paysannerie est d’abord vue comme les
agriculteurs qui ont créé la civilisation chinoise. Vue comme dominée après
l’importation du concept de classe, elle a joué un rôle très important dans
l’alternative des dynasties impériales et dans l’établissement de l’État
contemporain. Enfin, elle devient une identité rurale depuis 1958 par
l’introduction du hukou rural, mais elle a contribué à la croissance
économique rapide entre 1980 et 1990. Le terme paysannerie chinoise n’exclut
pas la richesse des aspects culturels et sociaux qui concernent les relations
avec la nature et entre les personnes dans leur vie quotidienne. L’État peut
emprunter beaucoup d’éléments extérieurs bénéfiques dans globalisation, mais
il ne peut emprunter une population comme acteur du développement durable. Si
l’État pouvait lier sa stratégie du développement avec son propre peuple, il
pourra éviter de seulement suivre une voie d’imitation non adaptée aux bases
de la société chinoise. L’État doit partir de son propre peuple, dont la
paysannerie est et restera une composante importante, dans le sillage et
l’héritage d’un processus de développement millénaire qui a reposé sur tous
les acteurs sociaux. La paysannerie chinoise reste la base de la culture, de
l’identité et de la durabilité chinoises et sera encore porteuse dans un
futur.
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