Dégâts des zoos (tome 2)

Préface de Franz-Olivier Giesbert

Le roi Dobritz
Il y a deux catégories de dessinateurs. Ceux qui ont un univers et les autres. J’ai bien connu Jean Dobritz quand je travaillais au Figaro. C’était un grand ours qui se baladait avec son univers en réussissant l’exploit d’être à la fois ténébreux et chaleureux.
Observez ses dessins. Ils sont en même temps, comme dit l’autre, tranchant comme un scalpel et tendre comme du pain chaud. Toujours entre le yin et le yang des Chinois, c’est-à-dire le ciel et la terre, la Lune et le Soleil, l’ami Dobritz est un artiste complet qui surplombe notre époque.
J’ai écrit ami parce que, même quand on ne le connaît pas, il le devient sitôt que vous entrez dans un de ses recueils de dessins. Celui-ci, par exemple, qui parle avec tant de bonheur des animaux. Il y a toujours chez lui un mélange d’humour, de poésie et d’humanité qui emporte tout. Dobritz ou le roi de la jungle, de la savane, de la nature. Dobritz ou le roi du sourire, un homme qui fait du bien. Merci à lui, merci pour tout ce qu’il nous donne.
Franz-Olivier Giesbert