Autant que ciel se peut

Il chante non seulement sa Corse natale, mais aussi ses voyages intérieurs de chrétien sceptique et cependant fervent, ne manquant jamais d’ironie désenchantée devant le spectacle quotidien du monde d’aujourd’hui. Pour la quatrième fois de suite, LE NOUVEL ATHANOR l’édite avec joie, prouvant par là même l’évidence de son haut talent marqué par le vertige existentiel. L’art poétique d’Etienne Orsini, salué ici par le grand « passeur-poète » Salah Stétié, est fait de retenue et de prudence, de gravité rêveuse et dépouillée, en effet. Depuis des années, on n’avait pas entendu une telle voix habitée d’exode, de soleil et de sagesse discrète et cependant essentielle.