1924-2024 un siècle de partage autour du livre

Les portes de la creation, éloge du hasard
EAN13
9782914266116
ISBN
978-2-914266-11-6
Éditeur
Éditions H et D
Date de publication
Collection
Collection Champ du savoir (1)
Poids
500 g
Code dewey
700.1
Fiches UNIMARC
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Les portes de la creation

éloge du hasard

De

Éditions H et D

Collection Champ du savoir

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Peintre, dessinateur et passionné de biologie, Marcel Desban s’est interrogé sur deux faits apparemment sans lien : l’explosion artistique qui s’est produite au début du XXème siècle, notamment en peinture, et l’intrusion de la notion de hasard dans les Sciences.Ses observations personnelles, nourries par son activité dans les sciences de la vie, l’amènent à nous faire partager un regard novateur sur l’origine de l’acte créateur.Le XXème^ siècle a été marqué par une rupture profonde avec les acquis traditionnels et une intense fermentation des idées et des arts.Le freudisme venait d’éclore, mettant l’emphase sur l’exploration de l’inconscient, sur le rêve et ses images, et sur le plaisir de la création. André Breton a rapidement pris la tête d’un mouvement perturbateur, voire provocateur, qui voulait faire table rase du passé : le Surréalisme. Tous les grands noms d’artistes de l’époque, parmi lesquels : De Chirico, Ernst, Picabia, Magritte, Dubuffet, l’ont cotoyé, de près ou de loin, et ont participé à l’effervescence générale.Dans le Manifeste du Surréalisme de 1924, synthèse et profession de foi, Breton a introduit la notion d’ étincelle , liée au hasard des rencontres, qui sera l’une des marques du mouvement.Mais qu’est-ce que ce hasard/ /: une rencontre fortuite entre un événement extérieur et une image virtuelle interne ? Une coïncidence qui permettrait la création pure ?Comment ne pas rapprocher cette influence des situations hasardeuses de la démarche chère au romancier André Dhôtel ou de l’intrusion magistrale des thèses du professeur Jacques Monod dans les sciences biologiques, recadrant ainsi la thèse darwinienne de l’évolution ?Un siècle après les débuts tapageurs du mouvement Dada, que reste-t-il de ces provocations ? Un bouillonnement sans lendemain émanant d’énergumènes traumatisés par l’absurdité de la première guerre mondiale, ou la prémonition de l’émergence des découvertes à venir sur le cerveau ?Marcel Desban nous invite à relire le Surréalisme avec les yeux de la neurobiologie : inattendu et... passionnant !L'auteur :Peintre et dessinateur, admirateur de Bernard Buffet, Marcel Desban fut le disciple de Lucien Ardenne et d'Edouard MacAvoy. Dans le domaine pictural et sémiologique, sa curiosité, toujours en éveil, le mène à s’intéresser aux signes primitifs de l’art du Pacifique. Entre figuration et abstraction, ses œuvres s’attachèrent ensuite au thème de la destruction de l’image par le temps. Son œuvre picturale est profondément influencée par ses sujets de recherches.Nommé en 1980 au Collège de France, Desban poursuit une carrière de chercheur, notamment en sémiologie et en neurobiologie. Auteur de nombreuses communications, il avait soutenu sa thèse : /Fréquences des symboles graphiques — Application aux codes contemporains/, à l'EHESS sous la direction de Jacques Bertin. Il a également publié en 2006 : /Origines des signes graphiques, de la Préhistoire à nos jours/, aux Éditions Boubée, Paris. (Ce travail est une recherche des éléments graphiques, dessinés ou peints — signes préhistoriques, écritures et alphabets, dessin de l’enfant. S’appuyant sur un inventaire des images inconscientes, Desban soutient la thèse selon laquelle la confection des différents codes graphiques s’effecture à partir de structures élémentaires ayant leur origine dans le cerveau humain.)
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