1924-2024 un siècle de partage autour du livre

Psychopompe

Amélie Nothomb

Albin Michel

  • Conseillé par
    6 septembre 2023

    Les mains de la mer

    Dans ce roman autobiographique et intime, A.N. partage sa passion pour les oiseaux depuis l’enfance, au gré de nombreux pays traversés par un père gouverneur proche de la population ; mais revient aussi sur les épisodes douloureux de sa vie pour lesquels la littérature a servi de bouée de sauvetage, jusqu’à la guider vers l’au-delà…

    Amélie dissèque son existence singulière, nouvelle surprise littéraire dans son style unique et personnel, où le vocabulaire est choyé.

    Dans ce récit philosophique, grave et pudique, rythmé et audacieux, l’émotion est palpable. Il est la substance même d’Amélie Nothomb.

    « Le cormoran de ce littoral, c’était moi. Je plongeais à toute occasion. Nager, c’était voler sous l’eau »

    « La grande mission d’un oiseau consiste à approfondir son pouvoir psychopompe. J’en suis encore au stade de bricolage »

    « L’engoulevent était un expert du camouflage. La couleur de son plumage le rendait invisible. Si je ne l’avais pas vu, cela prouvait qu’il était là »

    « A force de méditer sur la gent aviaire, quelque chose se fissurait en moi. Ouvrir l’œuf à la coque du matin devenait un exercice philosophique »