- EAN13
- 9782356502940
- Éditeur
- "Revue des deux mondes"
- Date de publication
- 31/08/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Revue des Deux Mondes septembre 2023
Inéluctable, le déclin français ?
Aurélie Julia, Franz-Olivier Giesbert, Jean-Luc Marion, Christine Clerc, Robert Kopp, Laurent Gayard, Yves de Gaulle, Renaud Girard, Jacques De Saint Victor, Thierry Moulonguet, Annick Steta, Sébastien Lapaque, Gilles Banderier, Judith Sibony, Céline L...
"Revue des deux mondes"
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Le déclin de la France est-il inéluctable ?
Fantasme ou réalité, le déclassement de notre pays alimente analyses et
controverses alors qu’émerge un nouvel ordre mondial dans lequel la grandeur
et la singularité de la France semblent s’éteindre. Marquée par la chaotique
réforme des retraites puis les violentes émeutes urbaines de juin, l’actualité
de ces derniers mois a fait le miel des déclinologues, déjà repus
d’indicateurs économiques en berne : dégradation de la position de la France
en terme de PIB par habitant, dette publique abyssale, population
vieillissante ou encore érosion de la productivité.
Sur la scène internationale, ce désordre intérieur est venu, comme le souligne
Renaud Girard dans ce numéro, plomber la dynamique diplomatique gaullienne
qu’Emmanuel Macron a voulu dès 2017 impulser à la France. Pour autant, si
advient le sursaut, notre pays, riche de ressources naturelles et humaines, du
second espace maritime mondial, de liens avec l’Afrique et de partenariats
dans le monde musulman, peut redevenir une puissance d’équilibre.
Peut-on dater le début de ce déclin national ? La Revue des Deux Mondes
explore les hypothèses. À Sedan et à l’effondrement du Second Empire
qu’avaient précédé un recul de la natalité et – déjà – un repli de la
production industrielle. Ou bien à l’entre-deux guerres lorsque « le discours
du déclin devint un tropisme incontournable au sein des élites françaises »,
dont la défaite de 1940 puis l’occupation furent l’apothéose tragique.
D’où qu’elle vienne, cette passion triste du déclin a la peau dure, pourtant
comme le proférait en 1949 le général de Gaulle : « Il n’y a nulle part (...)
aucun signe d’une infériorité organique de la France par rapport à qui que ce
soit ».
En déclin aussi le Christianisme ? Faribole ! affirme Jean-Luc Marion, l’un de
nos plus grands intellectuels, qui invite à se décentrer pour constater qu’à
l’échelle du monde - et pas de l’Europe de l’Ouest – le catholicisme mondial
est plus puissant qu’il ne l’a jamais été.
Enfin, en ce crépuscule estival, allons flâner en compagnie de Jean-Pierre
Naugrette dans les vide-greniers, repaires d’éclectiques trésors, et piochons
dans les boites à livres, déclinaison de la belle tradition du Pacifique du «
don et contre-don ».
Bonne lecture !
Fantasme ou réalité, le déclassement de notre pays alimente analyses et
controverses alors qu’émerge un nouvel ordre mondial dans lequel la grandeur
et la singularité de la France semblent s’éteindre. Marquée par la chaotique
réforme des retraites puis les violentes émeutes urbaines de juin, l’actualité
de ces derniers mois a fait le miel des déclinologues, déjà repus
d’indicateurs économiques en berne : dégradation de la position de la France
en terme de PIB par habitant, dette publique abyssale, population
vieillissante ou encore érosion de la productivité.
Sur la scène internationale, ce désordre intérieur est venu, comme le souligne
Renaud Girard dans ce numéro, plomber la dynamique diplomatique gaullienne
qu’Emmanuel Macron a voulu dès 2017 impulser à la France. Pour autant, si
advient le sursaut, notre pays, riche de ressources naturelles et humaines, du
second espace maritime mondial, de liens avec l’Afrique et de partenariats
dans le monde musulman, peut redevenir une puissance d’équilibre.
Peut-on dater le début de ce déclin national ? La Revue des Deux Mondes
explore les hypothèses. À Sedan et à l’effondrement du Second Empire
qu’avaient précédé un recul de la natalité et – déjà – un repli de la
production industrielle. Ou bien à l’entre-deux guerres lorsque « le discours
du déclin devint un tropisme incontournable au sein des élites françaises »,
dont la défaite de 1940 puis l’occupation furent l’apothéose tragique.
D’où qu’elle vienne, cette passion triste du déclin a la peau dure, pourtant
comme le proférait en 1949 le général de Gaulle : « Il n’y a nulle part (...)
aucun signe d’une infériorité organique de la France par rapport à qui que ce
soit ».
En déclin aussi le Christianisme ? Faribole ! affirme Jean-Luc Marion, l’un de
nos plus grands intellectuels, qui invite à se décentrer pour constater qu’à
l’échelle du monde - et pas de l’Europe de l’Ouest – le catholicisme mondial
est plus puissant qu’il ne l’a jamais été.
Enfin, en ce crépuscule estival, allons flâner en compagnie de Jean-Pierre
Naugrette dans les vide-greniers, repaires d’éclectiques trésors, et piochons
dans les boites à livres, déclinaison de la belle tradition du Pacifique du «
don et contre-don ».
Bonne lecture !
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