- EAN13
- 9782204044905
- ISBN
- 978-2-204-04490-5
- Éditeur
- Cerf
- Date de publication
- 19/11/1992
- Collection
- SCHUM ET RELIGI
- Dimensions
- 10 x 10 x 2 cm
- Poids
- 1201 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 230.01
- Fiches UNIMARC
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En reprenant quelques articles marquants, publiés dans divers ouvrages et revues, l'auteur a voulu indiquer l'itinéraire qui mena plusieurs chercheurs comme lui de la sociologie de la religion à celle de l'éthique. Ayant participé parmi les premiers, sous l'impulsion de Gabriel Le Bras, au vaste dénombrement des actes de pratique culturelle (catholique) des années 60 dans l'ensemble de la France, il remet à jour quelques synthèses théoriques et méthodologiques qu'il effectua à ce propos. L'abstention de la classe ouvrière et des électeurs communistes reste quantitativement le point saillant des études qui ont alors été menées. D'un point de vue qualitatif, c'est le sens de certaines pratiques populaires comme la communion solennelle qui se trouvait être l'objet d'analyses. On constatait alors un recul d'ensemble du christianisme dans les pays occidentaux où l'on désignait ce phénomène par le terme de « sécularisation ». L'étude de cette notion et de ce qu'elle recouvre est au coeur de l'ouvrage. Le rétrécissement des domaines dans lesquels s'exerce la religion dans notre civilisation marque aussi le contenu de cette religion. Comme l'avait déjà constaté Emile Durkheim, l'éthique tend à y prendre une place croissante et le terme semble en être la déconfessionnalisation même de l'éthique. De la sorte, à la séparation des Églises et de l'État allait succéder une officialisation de l'éthique par l'État, notamment dans le domaine des sciences de la vie. Or, paradoxalement, la sociologie de la morale semblait en France avoir dit son dernier mot avec Georges Gurvitch. Après avoir étudié de près le mouvement « bioéthique », l'auteur cherche à poser les fondements d'une sociologie de l'éthique. Il montre toutefois qu'il n'y a pas un mouvement à sens unique de la religion à l'éthique, mais que l'indépendance relative de celle-ci n'empêche pas des affinités profondes avec la religion, notamment à propos des notions de salut, de personne et de communauté.
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