- EAN13
- 9791037013019
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 04/12/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Violence et récit
Dire, traduire, transmettre le génocide et l'exil
Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky
Hermann
Autre version disponible
-
Papier - Hermann 30,00
Face au désastre, peut-il y avoir un récit?? Au sortir du camp de Buchenwald,
à l’heure des dizaines de milliers de morts en Méditerranée, que dire, que
traduire, que transmettre?? Le récit peut-il prendre forme lorsqu’il s’agit
d’attester du mal et de la cruauté, dont la conflagration mine l’écrit?? La
violence empêche le récit lorsque les mots manquent radicalement pour dire
l’expérience génocidaire ou exilique. Elle l’abîme, tant sa transmission et
son écoute sont hypothéquées par le déni et le silence de la société qui le
recueille. À travers l’étude de plusieurs formes de récits – chroniques de
ghetto, récits de guerre ou poèmes et fictions – émerge l’inconscient de
l’Histoire qui ne cesse de traduire les expériences de domination et de
persécution de populations marginalisées. Comment décentrer la violence pour
rendre le récit audible?? Les dispositifs d’écoute, d’interprétariat et de
transmission se renouvellent. Ce livre apporte une lecture inédite des récits
de violence, en proposant un parallèle entre les violences génocidaires et les
exils contemporains dans une perspective résolument pluridisciplinaire.
à l’heure des dizaines de milliers de morts en Méditerranée, que dire, que
traduire, que transmettre?? Le récit peut-il prendre forme lorsqu’il s’agit
d’attester du mal et de la cruauté, dont la conflagration mine l’écrit?? La
violence empêche le récit lorsque les mots manquent radicalement pour dire
l’expérience génocidaire ou exilique. Elle l’abîme, tant sa transmission et
son écoute sont hypothéquées par le déni et le silence de la société qui le
recueille. À travers l’étude de plusieurs formes de récits – chroniques de
ghetto, récits de guerre ou poèmes et fictions – émerge l’inconscient de
l’Histoire qui ne cesse de traduire les expériences de domination et de
persécution de populations marginalisées. Comment décentrer la violence pour
rendre le récit audible?? Les dispositifs d’écoute, d’interprétariat et de
transmission se renouvellent. Ce livre apporte une lecture inédite des récits
de violence, en proposant un parallèle entre les violences génocidaires et les
exils contemporains dans une perspective résolument pluridisciplinaire.
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