- EAN13
- 9782226216885
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Bibliothèque Albin Michel Michel des idées
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Dieu, l'univers et la sphère infinie
Penser l'infinité cosmique à l'aube de la science classique
Jean Seidengart
Albin Michel
Bibliothèque Albin Michel Michel des idées
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Papier - Albin Michel 29,40
Selon la conception antique et médiévale de l'univers, le ciel ne saurait être
infini, puisqu'il tourne...
À la suite du renversement copernicien, qui immobilisa la sphère des étoiles
et mit la Terre en mouvement, la question de l'infinité cosmique s'imposa.
Plutôt favorable au finitisme, Copernic préféra laisser cette interrogation
aux philosophes, puisqu'elle ne changeait rien à ses mesures angulaires ni à
ses tables astronomiques. Partant de cette idée prometteuse d'infini, des
savants de toute l'Europe ouvrirent de nouvelles perspectives aux
préoccupations métaphysiques, théologiques et scientifiques de l'époque. En
abandonnant la centralité, la réflexion déboucha sur une pluralité infinie de
centres, puisque, « dans la sphère infinie, le centre est partout et la
circonférence nulle part ».
Malgré les censures de l'Inquisition, la plupart des grandes philosophies
contribuèrent à l'essor de cette nouvelle conception de l'univers, qui,
conjointement, inspira aussi la littérature de l'époque où foisonnaient les
voyages cosmiques à travers la multiplicité des mondes.
De Dieu à l'Univers, puis à l'Esprit qui les pense : voilà l'itinéraire que
Jean Seidengart emprunte dans ce livre qui retrace, avec rigueur, les étapes
d'une refonte de l'idée d'infini à l'aube des temps modernes et de la
révolution scientifique.
infini, puisqu'il tourne...
À la suite du renversement copernicien, qui immobilisa la sphère des étoiles
et mit la Terre en mouvement, la question de l'infinité cosmique s'imposa.
Plutôt favorable au finitisme, Copernic préféra laisser cette interrogation
aux philosophes, puisqu'elle ne changeait rien à ses mesures angulaires ni à
ses tables astronomiques. Partant de cette idée prometteuse d'infini, des
savants de toute l'Europe ouvrirent de nouvelles perspectives aux
préoccupations métaphysiques, théologiques et scientifiques de l'époque. En
abandonnant la centralité, la réflexion déboucha sur une pluralité infinie de
centres, puisque, « dans la sphère infinie, le centre est partout et la
circonférence nulle part ».
Malgré les censures de l'Inquisition, la plupart des grandes philosophies
contribuèrent à l'essor de cette nouvelle conception de l'univers, qui,
conjointement, inspira aussi la littérature de l'époque où foisonnaient les
voyages cosmiques à travers la multiplicité des mondes.
De Dieu à l'Univers, puis à l'Esprit qui les pense : voilà l'itinéraire que
Jean Seidengart emprunte dans ce livre qui retrace, avec rigueur, les étapes
d'une refonte de l'idée d'infini à l'aube des temps modernes et de la
révolution scientifique.
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